Parfois nommé « attaque cérébrale », l’accident vasculaire cérébral (AVC) correspond à l’obstruction ou à la rupture d’un vaisseau qui transporte le sang dans le cerveau.
Il s’agit d’une urgence médicale absolue qui nécessite d’appeler le Samu (15) ou le numéro d'urgence européen (112) pour une prise en charge immédiate.
Reconnaitre les symptômes :
Compte tenu de l’urgence médicale que constitue un AVC, il est très important d’en connaître les symptômes. Ceux-ci sont extrêmement divers car ils dépendent de la localisation exacte de la lésion, chaque partie du cerveau étant spécialisée dans des tâches particulières (mouvement, sensibilité, vision, langage…). Cependant, certains signes très fréquents doivent donner l’alerte :
- une faiblesse musculaire, une paralysie d’un ou plusieurs membres ou du visage, le plus souvent d’un seul côté du corps (hémiplégie),
- une perte de sensibilité ou un engourdissement d’un ou plusieurs membres ou du visage,
- une perte de la vision d’un œil (cécité unilatérale) ou de la moitié du champ visuel pour chaque œil (hémianopsie), ou encore une vue double (diplopie),
- des difficultés à parler, soit en raison d’une difficulté à articuler (dysarthrie) et/ou à trouver ses mots, soit en raison de l’utilisation de mots inintelligibles et/ou de difficultés à comprendre ce que l’on entend (aphasie),
- des troubles de l’équilibre ou de la coordination des membres,
- des troubles de la vigilance pouvant aller jusqu’au coma,
- un mal de tête brutal, intense et inhabituel.
Face à de tels symptômes, appelez immédiatement le 15 ou le 112 (numéro d'urgence européen).
Mieux vaut appeler à tort que trop tard.
Une caractéristique des AVC est la survenue soudaine des symptômes. C’est pour cela que l’on parle d’«attaque» cérébrale. Leur intensité peut-être d’emblée maximale, ou s’accentuer sur quelques minutes voire quelques heures. Ils surviennent parfois pendant le sommeil. La régression des signes au bout de quelques minutes ne doit en aucun cas rassurer : les déficits neurologiques soudains régressant rapidement portent le nom d’accident ischémique transitoire (ou AIT, voir encadré). Ils doivent eux aussi conduire à consulter immédiatement.
Pour consulter le document en entier, cliquez sur le lien ci-dessous, ou copiez le dans votre barre d'adresses :
http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/l-accident-vasculaire-cerebral
“Vous prendrez ces pilules et vous ferez deux heures de qi gong par semaine.” En Suède, une telle prescription médicale n’a rien d’étonnant.
Les médecins proposent de plus en plus le sport comme outil thérapeutique. Alors que, il y a cinq ans, on dénombrait environ 30 000 prescriptions d’activité physique, plus de 100 000 ont été comptabilisées l’an dernier, note le quotidien Dagens Nyheter.
Le choix des disciplines recommandées est vaste : marche nordique, natation, aquagym, qi gong, yoga Et même le jardinage ! “L’effet est parfois supérieur à celui des médicaments”, affirme Ing-Mari Dohrn, doctorante à l’Institut Karolinska, un important centre de recherches médicales de Stockholm.
Evidemment, ces exercices sur ordonnance ne sont pas pris en charge par la Sécurité sociale, mais de nombreux centres sportifs offrent des réductions sur présentation de la prescription.
Article complet en cliquant sur le lien ci-dessous...
http://www.courrierinternational.com/article/2013/10/10/suede-sport-sur-ordonnance
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"Notre mode de vie actuel est propice à une diminution de l’exercice physique et à une plus grande sédentarisation. Cette évolution n’est pas sans conséquence sur notre état de santé avec l’augmentation du nombre de personnes présentant des facteurs de risque comme la surcharge pondérale et l’hypertension artérielle, ou atteintes de maladies non transmissibles comme le diabète, le cancer et les maladies cardio-vasculaires."
Nous vous proposons ce film composé de sept chapitres. Il reprend les principales conclusions et recommandations de l’expertise collective de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) sur tous les sujets qui concernent les bienfaits de l’activité physique sur la santé pour toutes les catégories de population, notamment pour prévenir ou contribuer au traitement de certaines maladies chroniques non transmissibles.
C’est un outil de promotion de l’activité physique et sportive comme facteur de santé.
Voici le lien :
http://www.sports.gouv.fr/accueil-du-site/Videos/article/Activite-physique-contexte-et
INSERM : Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale
L'exercice physique est de moins en moins associé aux activitées professionnelles et aux déplacements de la vie quotidienne. La dépense énergétique des individus est limitée par le travail sédentaire et par les activités récréatives passives. (télévision, internet, jeux vidéo).
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L'ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation) a publié en novembre 2010, un rapport détaillé sur les risques liés aux pratiques alimentaires d'amaigrissement.
Voici, ci-dessous, un extrait concernant les personnes âgées.
Vous pouvez télécharger le texte intégral au bas de cette page.
"Chez les personnes âgées obèses ou en surpoids, comme chez les plus jeunes, la restriction calorique à visée amaigrissante a des effets bénéfiques reconnus sur la fonction cardiaque, le risque de développer un diabète de type II, et les marqueurs circulants d’inflammation chronique (Holloszy et al. 2007; Miller et al. 2008). Cependant, les quelques études concernant des personnes âgées suggèrent plusieurs particularités par rapport aux individus plus jeunes : - l’impact négatif du surpoids (25-29,9 kg/m2) sur la mortalité est moins net (Janssen et al. 2007), de même que l’association entre IMC et risque cardio-vasculaire (Miller et al. 2008)...
...Les régimes restrictifs chez les personnes âgées après 75 ans multiplient par 3,6 la probabilité d'avoir un Mini Nutritionnal Assessment (MNA) bas, c'est-à-dire de présenter un risque de dénutrition" (Molato et al. 2009)...
...La malnutrition est fréquemment observée chez les personnes âgées. Celle-ci est d’origine multifactorielle associant, entre autres, diminution de l’appétit, difficultés physiques ou neuropsychiques pour s’alimenter, maladie, médications diminuant l’appétit ou augmentant les pertes fécales. Cette malnutrition aggrave le développement des escarres de pression et retarde leur guérison. Ce risque devrait être pris en compte chez les personnes âgées obèses avant d’envisager un régime à visée amaigrissante. L’avancée en âge s’accompagne généralement d’une perte de poids liée à une perte de masse grasse mais aussi de masse maigre. La restriction alimentaire à visée amaigrissante de sujets âgés obèses accélère la fonte musculaire et devrait donc être limitée chez ces sujets, et surtout chez ceux ayant une obésité « sarcopénique » avec une faible masse maigre (Miller et al. 2008)....